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Stracciatella 03 – Raisin

Fille Raisin

La fille Raisin ne rêvait que d’amour

Mais elle est tombée sur un moustachu

Qui l’a fait poireauter si longtemps dans un tonneau

Qu’elle s’est transformée en vin

Le moustachu était alcoolique

Et la fille Raisin n’eut pas le temps de soupirer

Au fait que personne ne l’aimait jamais pour elle-même

Qu’elle fut bue,

Sans personne pour plus jamais se rappeler d’elle.

 

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Stracciatella 02 – Menthe Chocolat

Menthe et Chocolat

Vivaient une parfaite passion.

Elles buvaient dans le verre l’une de l’autre

Se rafraichissaient les fesses

Et parfumaient leurs cigarettes respectives

Jusqu’au jour où Chocolat

A fondu pour quelqu’un d’autre.

Menthe a pleuré

Puis elle est allé faire un petit tour du coté des fraises

Et d’un seul coup, tout le monde n’en avait plus que pour elle.

Mais quand elle revoit cette photo,

Elle se remémore les temps anciens et pleure

En épluchant des After-Eights au coin du feu.

Les pieds réchauffés par des vieilles pantoufles à carreaux.

Un chien qui ne l’aime pas pour lui tenir compagnie.

 

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Stracciatella 01 – Réglisse

 

La fille réglisse est une fille collante

Elle enroule ses petites pattes autour de vous

Que vous aimiez son parfum ou non

Elle se glissera dans votre gorge

Juste parce qu’elle ne sait rien faire d’autre.

True Story !!!

Où est le matin de mon existence ?

Dehors il fait froid

A l'intérieur aussi, et vu que j'ai eu la bonne idée de laver mes vêtements chauds

Je suis en train de chopper la crève. Le lapin bouffe mes chaussures d'ailleurs déjà fort usées

Et une pile de travail m'attend. Et comme j'ai pas le courage de m'y mettre...

Je bois du chocolat chaud avec plein de chantilly dessus.

A une lointaine époque  j’aimais me plaindre,  je lavais mes vêtements à la main dans une bassine, et la procrastination était déjà mon ennemie. Rien n’a changé, à part la machine à laver. Combien de soleils se sont couchés sur une journée qui n’a servi à rien ? Combien de nuit sont tombées, sur des pieds froids qui ne demandaient qu’à marcher ? Contempler le plafond des week-ends durant était mon activité favorite, comme si j’attendais que quelque chose de magique me force à bouger.

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