-Hiiiii je les ai vu en concert et il y avait un ventilateur devant le bassiste pour que ses cheveux flottent au vent tout le long du concert.
-Ils ressemblent vraiment à ça ?
-Aucune idée je les ai dessinés de mémoire et ma mémoire est pourrie. C’est l’ambiance qui compte.
-Tant qu’ils ne passent pas par ici.
– Hey ! Tu te souviens, c’est le jour ou j’ai rencontré Elvira !
– Elle a PAS DU TOUT changé
– Son nez a changé
– Oui mais ça c’est la chirurgie esthétique.
– Elle mettait beaucoup trop de mascara à l’époque
– On mettait tous beaucoup trop de mascara
Pourquoi es-tu partie ?
Toi, la seule que je voulais garder ?
Je t’aurais mis dans un coin secret
Pour te regarder
Mais tout le monde te voulait
Et moi je n’étais personne.
J’espère juste que là où tu es
Tu te souviens vaguement de moi.
L’enfant Stracciatella a la grâce et la simplicité
De copeaux de chocolat posés sur une fleur de lait
C’est juste ses miettes
Qui font un peu peur.
Déjà la journée commençait mal.
Je me balade sur la plage, il fait froid.
Je mets les pieds dans l’eau, je me fais piquer par un oursin.
Je rentre à la galerie et là quelqu’un me demande
« Vous avez un problème avec votre mère ? »
Sérieux ?
Crème avait envie de passer un petit moment toute seule
Elle qui passe sa vie à se frotter aux autres
Elle savoure ce moment de tranquilité
En écoutant du Chopin.
Se suffire à soi-même sans être secouée,
Est une étrange félicité.
Le problème avec les filles en Chocolat
C’est qu’on s’en met partout
Elles fondent au premier coup de coeur
Et après bon courage
Pour faire le ménage
La dernière fois que j’en ai invité une à la maison
J’ai pris 20 kilos
Juste à la regarder dormir.
Et encore 20 kilos de plus
A essayer de la faire partir
Sans que personne ne s’aperçoive
Qu’on avait eu de la visite.
La fille Raisin ne rêvait que d’amour
Mais elle est tombée sur un moustachu
Qui l’a fait poireauter si longtemps dans un tonneau
Qu’elle s’est transformée en vin
Le moustachu était alcoolique
Et la fille Raisin n’eut pas le temps de soupirer
Au fait que personne ne l’aimait jamais pour elle-même
Qu’elle fut bue,
Sans personne pour plus jamais se rappeler d’elle.
Menthe et Chocolat
Vivaient une parfaite passion.
Elles buvaient dans le verre l’une de l’autre
Se rafraichissaient les fesses
Et parfumaient leurs cigarettes respectives
Jusqu’au jour où Chocolat
A fondu pour quelqu’un d’autre.
Menthe a pleuré
Puis elle est allé faire un petit tour du coté des fraises
Et d’un seul coup, tout le monde n’en avait plus que pour elle.
Mais quand elle revoit cette photo,
Elle se remémore les temps anciens et pleure
En épluchant des After-Eights au coin du feu.
Les pieds réchauffés par des vieilles pantoufles à carreaux.
Un chien qui ne l’aime pas pour lui tenir compagnie.