Je ne sais plus pourquoi j’ai écris 15, je me souviens juste qu’à l’époque je ne regardais le tennis que pour Amélie Mauresmo, tant sa fragilité m’impressionnait. J’avais l’impression que si je n’étais pas derrière mon écran pour la soutenir, elle risquait de s’empêcher de déployer toute sa force pour gagner. Le suspense était intenable: quand on est si fort, le dernier ennemi à combattre c’est soi-même, et c’est l’ennemi le plus puissant de tous.