A une lointaine époque j’aimais me plaindre, je lavais mes vêtements à la main dans une bassine, et la procrastination était déjà mon ennemie. Rien n’a changé, à part la machine à laver. Combien de soleils se sont couchés sur une journée qui n’a servi à rien ? Combien de nuit sont tombées, sur des pieds froids qui ne demandaient qu’à marcher ? Contempler le plafond des week-ends durant était mon activité favorite, comme si j’attendais que quelque chose de magique me force à bouger.