Ok, Marvin vivait encore dans la caravane pourrie de son père,
Le mien venait juste de revenir et de foutre le bordel partout comme il savait bien le faire,
D. oubliait encore de temps en temps comment il s’appelait
et Vince ne pensait plus trop à nous appeler,
Mais les beignets étaient toujours gratuits
La fanfare jouait encore ses vieilles reprises pourries.
Et surtout personne n’était encore mort.
Sur cette image on est à deux semaines
De devenir les pestiférés, mais à voir nos bouilles réjouies, on s’en doute vraiment pas du tout.
Et tant mieux. si on avait su, on aurait été bien incapables de manger quoi que ce soit.